Le dernier rapport de l’observatoire des délais de paiement de la Banque de France montre des évolutions encourageantes en matière de délais de paiement en France.
Néanmoins, les disparités entre les secteurs d’activité s’accentuent et les PME sont les plus exposées.
De façon générale, les PME sont plutôt bonnes élèves et payent sans trop de retard. Par contre, ce sont elles qui subissent le plus les délais de paiement de leurs clients.
L’incidence des retards de paiement sur la trésorerie des entreprises et les rapports entre partenaires :
Les retards de paiement subis pas les PME représentent 12 milliards d’euros en 2021 !
Les retards de paiement engendrent donc un manque réel de trésorerie.
Afin de sécuriser leur propre trésorerie, certaines entreprises pratiquent elles-mêmes des blocages délibérés en ne payant pas leurs fournisseurs dans les délais.
La confiance entre partenaires économiques est ainsi mise à rude épreuve.
Impact sur les défaillances des entreprises :
Les délais de paiement ne sont pas la cause principale de défaillance des entreprises. Ils sont un facteur aggravant significatif, notamment quand le retard est de plus de 30 jours.
Des retards de paiement ajoutés aux difficultés économiques déjà existantes résultent un risque accru de faillite.
Plus le délai d’encaissement des factures est long, plus le taux de défaillance des entreprises augmente. Ce taux est presque deux fois plus élevé lorsque les délais d’encaissement sont supérieurs à 90 jours par rapport au niveau atteint lorsque les factures sont encaissées à 60 jours.
Au-delà de 30 jours de retard, la probabilité de défaillance augmente de plus de 40%.
Quand les retards prennent de l’ampleur, leur cumul avec d’autres difficultés favorise largement la défaillance. Cela est susceptible de toucher toutes les entreprises, quelles que soient leur ancienneté, leur taille ou leur secteur d’activité.
Une vigilance accrue
Les défaillances des entreprises sont reparties à la hausse.
Les crises se succèdent et les difficultés sont là : covid, guerres à nos portes, crise énergétiques, difficultés de recrutement…
L’inquiétude des chefs d’entreprise demeure donc malgré une amélioration statistique.
La tendance est à la vigilance avec une attention particulière sur la gestion du poste client et notamment sur le recouvrement de créances..
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