Demander un acompte n’est pas toujours évident. Très régulièrement, les dirigeants disent qu’ils ne peuvent pas demander d’acompte (ou demander plus d’acompte) au risque de perdre des clients ou des opportunités.
Avant toute chose, rappelons ce qu’est un acompte, à quoi ça sert, les modalités :
Définition d’un acompte :
Un premier versement à valoir sur un achat. Il implique un engagement ferme des deux parties ». Voir plus de détail dans cet article et notamment la différence entre les arrhes et les avoirs :
Acompte, arrhes, avoir | economie.gouv.fr
Utilité d’un acompte
L’utilité numéro une de l’acompte est de permettre de couvrir les frais engagés pour la commande du client. Cela vaut à la fois pour la vente de produits (avec achat de matière première ou de stock auprès d’un fournisseur) MAIS AUSSI pour les prestations de services. Les « frais engagés » ne se limitent pas à l’achat de matériel/matériaux. Ce sont aussi les frais de personnel, de logiciel métier, de ressources documentaires par exemple.
Effets secondaires bénéfiques :
L’acompte permet de garantir les engagements des parties avant la fin de la transaction : le client s’engage à acheter, le prestataire s’engage à vendre.
Enfin, l’acompte permet de sécuriser les paiements et donc réduire le risque d’impayé.
Voir plus de détails dans cet article : L’acompte : définition et usage – INTIA
Comment demander un acompte ?
Pour demander un acompte, il faut éditer une facture d’acompte.
Retrouver toutes les bonnes pratiques dans cet article : Facture d’acompte : comment bien la faire ? (cegid.com)
Le traitement comptable des acomptes
Tout est dit par les experts ici : Quels sont les traitements comptables des acomptes perçus ? (etrepaye.fr)
Quel pourcentage d’acompte demander ?
Cela dépend de l’activité, du client, des pratiques dans le secteur, de vos habitudes… La réponse est sur mesure.
Pour en parler : https://recouvrement-caprecovery.fr/#contact